à propos

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Bourguignon, Stéphane Olivier a baigné dans une atmosphère d’histoire, d’art et d’architecture. Ce bel ancrage dans la matière du temps a mené ses pas à l’école de dessin Emile Cohl. Là, il a rempli sa caisse à outils, affuté ses crayons, joué ses premières gammes colorées, nuancé ses palettes et aiguisé son esprit. Son œil et sa main reliés ont suivi de voluptueuses lignes et ont pris goût aux jeux des perspectives et des gestes. 

Son entrée en matière s’est faite en peinture, une peinture emplie de poésie et d’humour, un microcosme du monde mêlant végétal, urbain, humain et animal. Il a le soin du détail, décale les échelles, joue entre premier et arrière plan, met en œuvre une lumière colorée particulière qui nous convie à des points de vue inattendus et multiples…

Par un concours de circonstances, il s’est frotté au métal, et, sans aucune hésitation, il a commencé par réaliser des mobiles. Il est comme ça, il aime se défier... En fait, il venait de trouver une matière à la mesure de ses capacités. Alors aux anges, il s’est lancé dans cette dimension à 360°, soumise aux quatre vents et à des jeux de forces et d’équilibres complexe...

Puis il a utilisé ciment et fer à béton, dans un modelage en lignes et valeurs, afin de réaliser un bestiaire de sculpture. Ce qui, au delà du défi technique, évoque la gestuelle d’un croquis et confère au volume une force graphique par l’éminente présence du vide. Demeurent de ci de là, dans certaines réalisations, de parcimonieuses touches colorées…

Et naturellement, le volume, la peinture, le dessin, rejoints, l'ouvrent à d'autre champ de vision, comme une série de miroirs/paysages aux lignes harmonieuses, de meubles tout en couleur ou simplement brossés, d'objets aux perspectives diverses…

texte de Sandrine Valézi

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...dans l'atelier 

...in situ